
Le « bilan environnemental » d’un territoire est fonction de ses activités humaines. Les choix de sources d’énergie, le transport, la reconversion des sites industriels, la délocalisation des emplois à proximité des villes portes du parc, la relocalisation de la transformation des produits bois sur place, le développement de la filière bois construction et éco construction ou encore l’aménagement des stations de sport d’hiver sont autant d’activités ayant un impact environnemental en terme de consommation de ressources (sol, eau…) et d’émissions de polluants (gaz à effet de serre, particules fines, substances acidifiantes, eutrophisantes…) au sein du PNRBV.
Dans ce contexte, l’impact environnemental d’un aménagement touchant la filière bois est parfois difficile, voire impossible à connaître. En outre, le choix politique de cet aménagement doit prendre en compte l’impact d’aménagements alternatifs ou, a minima, de scenarios « au fil de l’eau ». Par exemple on peut s’interroger sur l’impact environnemental de la relocalisation de la transformation des produits de la filière bois par rapport à une situation de référence où ces produits étaient exportés.
Pour répondre à ces questions, il est nécessaire de disposer d’un outil de simulation qui prenne explicitement en compte à la fois la dimension économique des activités humaines et leur dimension biophysique (émissions, ressources) dans une approche spatiale (où sont les activités et leurs impacts?) et temporelle (comment évoluent la localisation de ces activités et leurs impacts ?).
Ce quatrième volet de recherche propose de répondre à ces questions à travers le développement d’une méthode interdisciplinaire couplant un modèle économique d’équilibre partiel de la filière bois à une démarche d’ACV territoriale.